Les personnes rencontrées dans la rue ne comprennent pas pourquoi il y a si peu de réalisation encore aujourd'hui, même si ça a progressé, c'est bien insuffisant.
Voici quelques images de notre rassemblement très sonore !
La délégation se dote de moyens pour faire des vidéos.
Grâce à l'UDAF et son projet "Dites-le en images!" soutenu par la Caisse d'épargne, les associations membres peuvent désormais produire des vidéos pour mieux communiquer.
Dans ce rapport, dix thématiques sont explorées dont celle de l’éducation et de ses inégalités qui concerne plus directement les enfants en situation de handicap.
Le rapport note que "beaucoup trop d’enfants restent encore sur le seuil des établissements scolaires ou même d’établissements spécialisés, sans solution éducative."
Alors que de nombreuses personnes expriment déjà leurs difficultés pour accéder à leurs droits, cette remise en cause du guichet unique qu’est la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) va accroître ces complications ! Aujourd’hui la priorité n’est pas de modifier les MDPH mais bien de leur donner des moyens supplémentaires afin d’améliorer leur fonctionnement dans l’objectif de répondre efficacement aux attentes et besoins des personnes.
Les associations d'handicapés sont vent debout. Le Parlement vient de voter l'allongement des délais pour rendre accessibles les lieux publics. "Inadmissible", a aussitôt jugé Dominique Farrugia, dont la sclérose en plaques a réduit la mobilité. Le producteur, ex-star du petit écran avec la troupe des "Nuls", a proposé aux personnes en fauteuil roulant d'aller "bloquer les portes de Paris" pour faire réagir le gouvernement. Très remonté lui aussi, le sportif handicapé Philippe Croizon parle de "honte" alors que la France est candidate pour accueillir les Jeux paralympiques en 2024. Sur RMC, Nicolas Mérille, de l'association des paralysés de France, a fustigé "l'absence de politique publique". Selon le Collectif pour une France accessible, cette "ordonnance de la honte maintient notre pays en queue de peloton des nations ayant ratifié la Convention internationale des personnes handicapées". Pour rappel, les lieux publics devaient tous être aux normes pour cette année, selon une loi de 2005. Ils ne sont même pas la moitié. Le "problème de l'accessibilité est dur à vivre, dans l'indifférence générale", a compati François Bayrou sur France Inter. Pas sûr que ces propos calment la colère des handicapés.
Un rapport de l’ONS* (Observatoire National de la Sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement) publié en mars 2015 montre que l’égalité des droits des enfants en situation de handicap est très largement compromise d’entrée par le fait que les bâtiments ne sont pas encore accessibles malgré la loi du 11 février 2005 qui stipule que tout enfant en situation de handicap puisse être scolarisé dans les écoles maternelles ou élémentaires les plus proches de son domicile.
Le 11 Septembre, les bénévoles de l'APF de la Creuse étaient sur le forum des associations de « Creuse Grand-Sud ». Un forum annuel auquel l'APF participe depuis 7 ans avec toujours le même plaisir de rencontrer les élèves de tous les âges du primaire au lycée. Cette année, il se déroulait non plus à Felletin mais à Aubusson.
Parcours fauteuil, discussions avec les élèves, échanges inter-associatifs étaient bien au rendez-vous avec un plus cette année destiné à Mr le Maire d'Aubusson pour la passerelle construite illégalement en 2008.
On se souviendra de lui par son optimisme, son enthousiasme, sa générosité. Bon vivant « comme on dit » il était toujours à l’affut de l’histoire drôle à raconter, mettant ainsi les personnes dans la bonne humeur.
Le 14 octobre, l’Association des Paralysés de France (APF) appelle à une journée nationale d’actions afin de dénoncer les menaces qui pèsent sur les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH).
Les hôtels et campings classés, les meublés de tourisme d'une capacité supérieure à 15 personnes, et les gîtes d'étape sont éligibles à une aide exceptionnelle de 50% sur une dépense subventionnable plafonnée à 200 000€, soit une aide maximum de 100 000€.
Elle peut se cumuler avec celle du Conseil Départemental de la Creuse qui elle s'élève à 30% d'un montant d'investissement limité à 50 000€, soit 15 000€. En dépit d'une demande de soutien exprimée notamment par les professionnels de l'hôtellerie, peu de dossiers de mises aux normes sécurité/accessibilité ont été déposés par des établissements creusois auprès des services du Conseil Régional du Limousin.
Pour en savoir plus sur l'aide régionale, contact : Denis Aldebert - tél : 05 55 45 19 96 - courriel : d-aldebert@cr-limousin.fr
les hôtels et campings classés, les meublés de tourisme d'une capacité supérieure à 15 personnes, et les gîtes d'étape. - See more at: http://ressources-tourismecreuse.com/?q=content/aide-r-gionale-pour-la-mise-aux-normes-des-h-bergements-derni-re-ligne-droite&utm_content=31378&utm_source=Dolist&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=News+pro+novembre-11249118#sthash.sDx4larJ.dpuf
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, le Défenseur des droits et la Défenseure des enfants, son adjointe, rendent public leur rapport annuel sur les droits de l’enfant.
Saisi de multiples réclamations provenant de parents, d’associations ou de professionnels, le Défenseur des droits a voulu consacrer son rapport sur un sujet peu connu et peu traité : les enfants en situation de handicap et pris en charge par les services de la protection de l’enfance.
Sur les 308.000 enfants qui font l’objet d’une mesure de l’aide sociale à l’enfance, 70.000 seraient porteurs de handicap.
Ce sont pourtant des enfants invisibles, exposés à des vulnérabilités accrues et à des dénis de leurs droits.
En juillet 2015, le Parlement a adopté l’Ordonnance de la honte qui marque un tournant tragique dans l’histoire de l’accessibilité en France. Non content de déconstruire les objectifs initiaux de la loi 2005, cette Ordonnance instaure les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP). Ces Ad’AP engagent les propriétaires à échelonner la mise en accessibilité de leur ERP et octroient deux nouveaux motifs de dérogations. Les propriétaires avaient jusqu’au 27 septembre 2015 pour déposer leur Ad’AP auprès de la préfecture. Indigné par une telle régression des droits, en dépit de sa forte mobilisation (manifestations, pétition, etc…), le Collectif pour une France accessible déplore aujourd’hui la faillite, certes prévisible (!), du dispositif gouvernemental ! En effet, deux mois après, ce sont plus de 400 000 établissements sur environ 1 million qui n’ont pas déposés leur Ad’AP, soit près de 40% des propriétaires d’ERP qui sont dans l’illégalité ! Face à cette faillite, le Collectif pour une France accessible demande une réelle mobilisation des pouvoirs publics pour une France accessible à tous !
Aucun dépôt d’Ad’AP pour près de la moitié des ERP en France !